domingo, 24 de outubro de 2010
Les Cubains épuisés par l’Histoire
Les Cubains épuisés par l’Histoire
L’écrivain cubain Leonardo Padura est l’un des auteurs invités au festival America qui se tient du 23 au 26 septembre à Vincennes. De passage à Miami, il évoque son dernier roman et la situation de son pays.
Interview de Leonardo Padura (en français)
FICHES PAYS
Cuba
A paraître chez Métailié en janvier 2011 sous le titre L’Homme qui aimait les chiens.
Biographie
Leonardo Padura est né en 1955 à La Havane, où il réside. Cet ancien journaliste d’investigation est aussi essayiste et scénariste. Mais il est surtout connu comme auteur de romans policiers. Sa tétralogie Les Quatre Saisons (Passé parfait, Vents de carême, Electre à La Havane et L’Automne à Cuba, tous parus dans la collection Points Policier), centrée sur le personnage du lieutenant Mario Conde, lui a valu plusieurs distinctions, dont le prix Hammett. Le polar est pour lui un prétexte pour parler de la société cubaine et faire l’examen de conscience de sa génération.
Infatigable et obstiné, fort d’une discipline à l’épreuve des tentations, Leonardo Padura prépare son prochain opus tout en mettant la dernière main à deux scénarios de courts-métrages pour le film collectif Siete Días en La Habana [Sept jours à La Havane], qui sera tourné par un aréopage de réalisateurs du monde entier.
Mais, pour l’heure, Padura doit répondre au succès de son dernier livre publié, El Hombre que amaba a los perros*. Ce roman part de l’assassinat de Trotski par Ramón Mercader pour décrire une parabole déchirante sur les utopies et les totalitarismes du xxe siècle, dont l’écho résonne fort dans la Cuba d’aujourd’hui.
Publié en Espagne, le livre n’est pas encore dans les librairies de Cuba, où Padura vit, écrit et bénéficie d’une grande popularité auprès des lecteurs. L’édition espagnole circule toutefois sous le manteau, et Padura avoue la satisfaction qu’il éprouve à recevoir, jour après jour, des messages de fans qui le remercient d’avoir écrit ce livre. Le romancier a récemment profité d’un séjour à Miami pour rendre visite à sa famille et à ses amis. Padura a toujours placé ses principes de fidélité avant les divergences politiques et les rituels idéologiques qui divisent la société cubaine. C’est à cette occasion qu’il a répondu à nos questions.
La critique a voulu voir dans El Hombre que amaba a los perros l’histoire destructive d’une utopie, la métaphore de l’invention totalitaire du socialisme et la reconstruction littéraire de l’un des crimes les plus révélateurs du monde moderne. Ces définitions vous conviennent-elles ou bien estimez-vous qu’il y a autre chose dans ce roman ?
C’est cela, et c’est un peu plus que cela. Avant tout, c’est une réflexion sur la façon dont l’utopie la plus importante du xxe siècle a été pervertie, cette utopie que les hommes poursuivent depuis que le genre humain existe, cette utopie que des philosophes et des penseurs ont commencé à édifier dès les xvie et xviie siècles. Depuis cette époque, l’homme aspire en premier lieu à une société offrant une liberté totale et le plus de démocratie possible. C’était la promesse du socialisme quand il a triomphé en Union soviétique. Et la perversion de cette utopie est le point de départ de mon roman. Elle est envisagée dans une perspective historique mais aussi métaphorique, car le protagoniste cubain du roman, Iván, n’est pas un personnage réel, c’est le seul être de fiction du livre. Je l’ai construit à partir de nombreux récits de vie cubains, beaucoup d’histoires vraies qui ne sont pas arrivées à un seul individu, mais à beaucoup, ce qui leur donne une dimension symbolique.
L’une des révélations du roman est la protection dont a bénéficié Ramón Mercader à Cuba…
C’est effectivement révélateur, parce que Mercader est le personnage qui est au centre de l’un des événements les plus importants du XXe siècle. L’assassinat de Trotski fut une sorte de “régicide”, même si l’homme n’avait aucun pouvoir politique effectif. Et, en même temps, Mercader est quelqu’un dont on ne connaît pas l’histoire parce que, précisément, il fallait qu’il fût un homme sans histoire. C’est-à-dire que toute l’histoire de Ramón Mercader a été créée pour qu’il puisse faire ce qu’il a fait et pour que, par la suite, il ne révèle pas ce qu’il avait fait. Quant à son séjour à Cuba, c’est un épisode qui ne revêt aucune signification historique particulière. Il ne voulait pas vivre en Union soviétique. Sa femme, la Mexicaine Rogelia Mendoza, qu’il avait rencontrée quand il était en prison à Mexico, ne voulait pas davantage y habiter. Ils n’avaient pas été autorisés à se marier en prison, autrement il aurait pu rester vivre au Mexique. Mais les Mexicains ne voulaient pas de lui. Il a d’ailleurs été expulsé du pays le jour même de sa libération. Ils sont donc allés à Cuba parce que c’était le seul refuge proche, en quelque façon, des univers auxquels ils appartenaient l’un et l’autre : l’Espagne pour Mercader, le Mexique pour son épouse.
Comment a-t-on réussi à cacher l’identité de Mercader à Cuba ?
Mercader vivait pratiquement incognito à Cuba. Je connais des gens qui allaient chez lui, qui étaient amis avec Arturo et Laura, les enfants de Mercader – enfin, pas de Mercader, car, à Cuba, il s’appelait Jaime Ramón López –, et qui pensaient que c’était un républicain espagnol. Ils ne s’étaient jamais douté que cet homme était le fameux Ramón Mercader. Seul un cercle très restreint de vieux militants communistes qui avaient connu sa mère avaient maintenu des rapports avec lui. C’était un secret jalousement gardé. Il y a une anecdote très éloquente à ce sujet : les médecins qui ont diagnostiqué et qui ont traité son cancer se sont rendus en Argentine au lendemain de son décès. Dans l’avion d’Aerolíneas Argentinas, on leur a distribué un journal où figurait la photo de l’assassin de Trotski qui venait de mourir à Cuba. Ils n’ont compris qu’à ce moment-là qui était vraiment leur patient Jaime Ramón López…
Vous avez largement décrit la réalité cubaine dans vos romans et nouvelles. Comment décririez-vous la situation actuelle de l’île, non plus en tant qu’auteur de fictions mais en tant que citoyen lambda ? Quel est l’avenir de ce présent qui a fait son temps ?
Il y a à Cuba un problème fondamental, dont je parle dans mon roman Les Brumes du passé [Métailié, 2006], et qui n’a fait que s’aggraver avec les années : l’épuisement. Je pense que Cuba est un pays qui éprouve une fatigue de l’Histoire. Les gens en ont assez de sentir ou de s’entendre dire que leur pays vit des moments historiques. Ils ont envie de vivre dans la normalité. Dans un pays où la prostitution a cessé d’être un métier réprouvé et devient dans bien des cas une planche de salut pour l’économie des ménages, avec la bénédiction et l’admiration de toute la famille, il y a quelque chose qui ne tourne pas rond. Tout comme il y avait quelque chose de pourri au royaume du Danemark à l’époque de Hamlet.
Un pays dont la plupart des habitants doivent aller chercher des moyens de survie à la marge de la légalité, voire au-delà, et le font avec une parfaite désinvolture, comme s’il s’agissait d’ activités absolument normales, est confronté à un sérieux problème. Le gouvernement lui-même – qui est l’employeur de 90 % des Cubains – a reconnu que les salaires qu’il verse à ses employés sont insuffisants pour vivre, ce qui est une façon de reconnaître que les gens doivent chercher d’autres moyens pour survivre. Et quand quelqu’un, à Cuba, espère par exemple pouvoir joindre les deux bouts grâce aux 100 ou 200 dollars qu’un parent peut lui envoyer des Etats-Unis, du Mexique ou d’Espagne, ou en se lançant dans une activité complètement illégale, c’est le signe que nous sommes face à une société qui a des problèmes. Ces problèmes ont un coût social et moral qui constitue le principal obstacle à surmonter dans un avenir immédiat.
Dans cette société désorientée, où se situe la jeunesse cubaine, que pense la génération du futur, à quoi aspire-t-elle et comment affronte-t-elle la réalité sociale ?
L’un des problèmes les plus graves pour l’avenir de Cuba tient au fait que la plupart des jeunes du pays émigrent ou envisagent d’émigrer, et qu’il s’agit dans la majorité des cas de gens bien formés, qui devraient assumer les responsabilités de demain. Dans les domaines sociaux, dans les universités, dans la vie économique du pays. Parallèlement, tout un pan de cette jeunesse est profondément dépolitisé et souhaite tout simplement vivre sa vie. Les jeunes d’aujourd’hui sont très différents de ceux que nous étions il y a vingt ou trente ans. Cela explique l’existence de tribus urbaines assez nombreuses, comme les emos, les freakies (rockers), les rappeurs, les reggaetoneros, qui abordent la vie selon des perspectives assez provocatrices et peu orthodoxes. Au bout du compte, c’est une génération beaucoup moins engagée politiquement, même si la propagande officielle continue d’affirmer le contraire.
Comme des millions de Cubains, vous avez de la famille des deux côtés du détroit de Floride. Quelle est à votre sens l’importance de la famille comme espace de réconciliation nationale, au-delà des réticences des gouvernements ?
La famille a joué un rôle essentiel pour faire évoluer les relations bilatérales. La famille cubaine a résisté et a imposé ses valeurs dans les périodes les plus difficiles. Comme chacun sait, il y a eu des moments de tension extrême : si votre mère vivait aux Etats-Unis et vous à Cuba, le simple fait d’entretenir des relations avec elle vous reléguait aux marges de la société. Fort heureusement, cet état de choses a disparu depuis longtemps déjà, et la famille cubaine a prouvé qu’elle était capable de surmonter tous les obstacles que lui imposaient les circonstances du différend. Les liens familiaux entre les deux rives représentent le pilier le plus solide pour tout processus futur dans l’île.
Je sais que vous êtes venu chercher des pistes et des personnages à Miami pour votre prochain roman. De quoi s’agit-il ?
J’ai décidé de reprendre le personnage de Mario Conde, comme je l’avais fait déjà dans Les Brumes du passé, en complexifiant l’intrigue. Je pense maintenant à un livre dont la thèse fondamentale serait la liberté comme condition humaine, comme nécessité humaine, comme concept philosophique, comme état de vie… Une vision très large de la liberté. L’histoire commence en 1640, dans l’atelier de Rembrandt à Amsterdam, et elle s’achève à La Havane à l’époque actuelle. Le personnage-clé devrait être un Juif polonais ayant vécu trente ans à Cuba, où il se passe un événement qui déclenche l’intrigue du roman. Voilà l’idée.
Note : * éd. Tusquets, Barcelone, 2009. A paraître chez Métailié en janvier 2011 sous le titre L’Homme qui aimait les chiens.
Festival America
Vivre sans ordinateur Une jeune Bulgare a décidé de se passer de communication électronique. Elle raconte son quotidien.
FRANCE
Courrier international
lle n’a pas écrit de livre ni enregistré de disque. Elle n’a pas tourné dans le dernier film bulgare à la mode. Pourquoi alors s’intéresser à cette jeune femme de 19 ans qui vient d’avoir son bac et travaille comme serveuse avant d’aller poursuivre ses études dans une université viennoise ? C’est simple. Parce que Hristiana Ivanova est l’une des personnes les plus heureuses qu’il nous ait été donné de connaître. Parce qu’elle ne sait pas – et ne veut pas – se servir d’un ordinateur. Parce qu’elle a à peine entendu parler de l’existence de Facebook. Cela lui prend à peu près une heure pour consulter et rédiger un mail – ce qu’elle fait contrainte et forcée, parce que c’est comme cela qu’elle communique avec sa future université. Mais elle ne sait pas que l’on peut attacher un texte ou une photo à un courrier électronique.
Hristiana Ivanova est la preuve vivante qu’une autre vie existe. Et que tous les jeunes d’aujourd’hui ne passent pas leur temps libre rivés à leur ordinateur. Certes, elle n’a que 19 ans et il lui faudra à coup sûr se servir de l’ordinateur beaucoup plus qu’elle ne le souhaite. Mais, en attendant, l’entretien avec elle est un baume pour nos yeux rougis à force de fixer l’écran, un repos pour nos oreilles martyrisées par le bruit des ventilateurs et un répit pour nos mains frappées par un début de tendinite de la souris.
Pourquoi ne te sers-tu pas de l’ordinateur ?
La réponse est simple : parce que je n’en ai jamais eu besoin. D’aussi loin qu’il men souvienne, mes journées ont toujours été bien remplies. Pendant huit ans j’ai fait du ballet, parfois j’allais danser jusqu’à deux fois par jour. Ensuite, j’allais à des cours d’anglais. Et j’allais à l’école, bien évidemment. Résultat, lorsque je rentrais le soir, tout ce que je voulais, c’était me coucher. Je n’avais ni le temps ni l’envie de passer mes soirées sur un chat, à télécharger de la musique… Mais tu as des amis quand même ? Ah oui, j’ai énormément d’amis ! De l’école, du ballet, des cours d’anglais, de la gym… Et, plus tard, de mes petits boulots. Jamais d’Internet. Je communique avec eux par téléphone, pour décider où et quand on peut se voir. C’est là que commence ma vraie relation avec les gens, lorsque je peux les regarder dans les yeux, voir s’ils sont heureux ou malheureux, tristes ou gais…
Admettons qu’ils n’habitent pas la même ville, voire pas le même pays que toi… Comment tu fais ?
Je vois où vous voulez en venir. Non, je n’utilise jamais Internet pour cela. Je préfère toujours passer un coup de fil et, si je dois dire plus de choses, je préfère écrire une lettre. Avec l’ordinateur, je ne pourrais jamais m’exprimer comme je le souhaite… Et ce n’est pas avec les smileys que je vais faire passer mes sentiments ! Lorsque je m’assois devant la feuille blanche, un stylo à la main, je suis plus concentrée, je m’exprime mieux. Sur l’ordinateur, je passe mon temps à chercher les lettres sur le clavier ou à être distraite par des commandes que je ne comprends pas.
Et le temps que tu gagnes à ne pas consulter tes mails, tu en fais quoi ?
Je vais voir des amis, je me promène, je lis, je passe du temps avec mes parents ou je vais voir mes sœurs et mes nièces. J’ai tout le temps des gens à voir, et c’est pour cela que je considère les heures passées devant l’ordi comme pure perte.
Et tu n’as jamais eu d’ordinateur à la maison ?
Bien au contraire. Ma mère fait de la programmation informatique. Et nous avons toujours eu un ordinateur à la maison, mais je ne l’ai jamais touché. Ma mère ne m’a jamais influencée, que cela soit pour ou contre l’ordinateur. Je considère que cette machine peut te donner beaucoup, mais aussi te prendre beaucoup. Et là je parle des relations sociales. Lorsque tu y passes au minimum deux heures par jour depuis que tu es enfant, cela ne peut pas ne pas influencer ta vie d’adulte : tu n’arrives plus à communiquer normalement ; à t’exprimer lorsque tu rencontres des gens.
Mais, dis-nous, lorsque tu cherches une info, par exemple pour tes études à la fac, tu fais quoi ?
Je fouille dans la bibliothèque de mes parents, je vais dans une librairie ou à la médiathèque du quartier. Je regarde dans les livres et les encyclopédies.
Et pourquoi pas dans Google, c’est tellement plus rapide !
D’accord, mais en fouillant dans les bouquins tu trouves toujours quelque chose d’intéressant, et puis c’est tellement plus agréable que de copier bêtement du Net…
Revista Veja é criminosa. Processo já!
Por Altamiro Borges
Pela sexta vez em menos de dois meses, a revista Veja publica uma capa agressiva contra a candidata Dilma Rousseff. A famíglia Civita está obcecada e aciona os seus capachos - que envergonham o jornalismo - para produzir factóides. A edição desta semana, bem espalhafatosa, traz uma suposta escuta telefônica em que o secretário de Direitos Humanos, ligado ao Ministério da Justiça, teria reclamado das pressões que teria sofrido da ex-ministra para produzir dossiês contra José Serra.
"É grave usar esses métodos"
Dilma Rousseff, irritada, já rebateu as insinuações do panfleto serrista. "Eu nego terminantemente esse tipo de conversa às vésperas das eleições. Gostaria muito que houvesse, por parte de quem acusou, a comprovação e a prova de que alguma vez eu fiz isso. É muito fácil, na última hora, na semana da eleição, criar uma acusação contra a pessoa sem prova alguma. É grave usar esses métodos".
Mais indignado ainda, o secretário de Direitos Humanos, Pedro Abramovay, envolvido criminosamente pela revista no episódio, também repudiou as insinuações. Ele exigiu que a Veja apresente as provas. Já o ex-secretário, Romeu Tuma Junior, exonerado do cargo em agosto passado por suposta ligações com contrabandistas, não se pronunciou sobre o caso. Estranhamente, o seu telefonema é a prova principal da acusação.
Acusações sem prova e ilegais
Até agora, a revista não divulgou o áudio da conversa, não informou a fonte de sua informação - será uma escuta clandestina, ilegal? - e nem se dignou a ouvir os dois principais prejudicados pela acusação (Dilma e Abramovay). Disse apenas que a fita foi periciada pelo "especialista" Ricardo Molina, o mesmo que a TV Globo usou para falar sobre o segundo objeto que atingiu José Serra (além da bolinha de papel) e que ficou famoso por tentar incriminar o MST na chacina de Eldorado dos Carajás.
A matéria lembra outros factóide produzidos pela Veja, como a tal escuta telefônica contra o ex-presidente do Supremo Tribunal Federal, Gilmar Dantas (ou Mendes?), que até hoje não foi comprovada e até já caiu no esquecimento. A revista insiste em produzir material de campanha contra Dilma Rousseff. Não publica nenhuma capa em tom negativo contra o tucano Serra. E olha que não falta assunto - o homem-bomba Paulo Preto, a hipocrisia sobre o aborto de Monica Serra, as brigas Serra-Aécio.
A revista e o mensalão dos tucanos
Mas a Veja resolveu blindar, descaradamente, o demotucano. Até matérias publicadas no passado, com denúncias contra Serra, foram arquivadas. Não aparecem na campanha presidencial. As razões são evidentes. Em primeiro lugar, a revista defende a mesma plataforma política neoliberal. Em segundo, ela deve favores aos tucanos paulistas. Afinal, o governo Serra doou fortunas à Editora Abril, com a compra de assinaturas milionárias e farta publicidade. A promiscuidade lembra o pior tipo de "mensalão".
Na sua nota oficial, o secretário Pedro Abramovay exigiu a imediata apresentação de provas. "Infelizmente a revista se recusou a fornecer o conteúdo da suposta conversa ou mesmo a íntegra de sua transcrição", lamentou. Ele também ameaçou entrar com um processo contra a publicação da famiglia Civita. Não dá mais para aceitar calado os ataques irresponsáveis e criminosos da Veja. Isto só estimula a impunidade. A famiglia Civita precisa ser internada e a revista Veja merece ser processada, já!
sexta-feira, 22 de outubro de 2010
PAZ E CALMA ESTAMOS CHEGANDO LÁ!!!!!!!!!!!!!!!!
AOS AMIGOS DE DILMA E LULA, VAMOS COM CALMA E SERENIDADE,A HISTÓRIA DIRÁ A VERDADE TODA..................ESTOU CERTO...
Mostras individuais de pintura das artistas Ana Carolina Sario e Mariana Serri
by vilamundo
da Redação em 20/10/10
A Galeria Virgilio inaugura no dia 21 de outubro, quinta-feira, às 19h, as mostras individuais de pintura das artistas Ana Carolina Sario e Mariana Serri.
“Lugar Comum”, de Ana Sario
A artista paulistana Ana Sario apresenta uma série de 14 pinturas em óleo e cera sobre tela e seis obras sobre papel em sua primeira mostra individual. “Lugar Comum” é resultante de dois anos de pesquisa em que a artista se debruçou sobre fotografias de paisagens urbanas de diversas cidades brasileiras. A exposição conta com texto de apresentação do crítico José Bento Ferreira.
Segundo o crítico, “As fotografias eliminam a objetividade das coisas, não para transformá-las em formas puras, mas para tematizar a pura experiência delas, ou a experiência em estado bruto”. Para ele, “a verdadeira mediação entre a visão de artista e o mundo da vida não são as fotos enquanto coisas, mas as fotos enquanto fatos, ou a experiência da qual elas são meras impressões”.
Sobre Ana Sario
Graduada em Artes Plásticas pela Faculdade Santa Marcelina em 2008. Participou de diversas exposições coletivas dentre as quais destacam-se: “Incompletudes”, realizada neste ano na Galeria Virgilio; 38º Salão de Arte Contemporânea Luiz Sacilotto, em Santo André; “Ocupação”, na Casa Contemporânea, em São Paulo; e a exposição “Prêmio Energias na Arte”, no Instituto Tomie Ohtake, em São Paulo. Além de seu trabalho artístico, Ana foi assistente curatorial dos artistas Arthur Lescher e Lenora de Barros na 7ª Bienal do Mercosul.
“We live on a Mountain”, de Mariana Serri
A artista Mariana Serri apresenta uma série de 14 pinturas a óleo e cera sobre tela e quatro fotografias.
O título, cuja tradução em português seria”Nós vivemos na/da montanha”, é o primeiro verso da canção “Hyper Ballad”, da cantora e compositora islandesa Björk (Post, 1995), que narra a furtiva caminhada matinal de uma personagem que descarta objetos à beira de um precipício, ora imaginando-se no lugar deles, para em seguida retornar à segurança de seu lar.
É a partir da pesquisa de campo, do registro de contenções de encostas de estrada, açudes, muros mal-acabados, pedras soltas e mesmo árvores e canteiros que tem início o seu trabalho de fatura da cor, cuja minuciosa mistura a desafia a recriar na tela suas anotações e simplificações formais.
Sobre Mariana Serri
Artista plástica formada pela FAAP em 2005. Expôs em diversas exposições coletivas, dentre as quais destacam-se: “Projeto Radiovisual” da 7ª Bienal doMercosul, exposição “Incompletudes” na Galeria Virgílio, exposição “Mediações” na Galeria Motor, exposição “Vistas a perder de vista” na Galeria Penteado, exposição “Entre 5 paredes”, 37º Salão de Arte Contemporânea de Santo André Luiz Sacilotto, Escola São Paulo, 40º Salão de Arte Contemporânea de Piracicaba, 11ª Bienal de Santos, Programa de Exposições de Ribeirão Preto, 13º Salão dos Novos de Joinville, IV Território de Arte de Araraquara, e 37º Anual de Artes da FAAP, na qual recebeu prêmio pela obra “Domingo”, 2005, (vídeo, 13’31’’).
Atualmente faz parte do corpo de artistas que integram a Galeria Virgílio e a Galeria Motor. Paralelamente à produção artística, coordena o Atendimento ao Público no Setor Educativo do Instituto Tomie Ohtake em São Paulo e realiza a coordenação do Curso de Formação para os Educadores da 29ª Bienal de São Paulo.
quinta-feira, 21 de outubro de 2010
SBT: a bolinha de papel na careca do Serra
QUARTA-FEIRA, 20 DE OUTUBRO DE 2010
SBT e a bolinha de papel que atingiu Serra
Nem fita crepe era. O objeto voador não identificado que atingiu “gravemente” a protuberância instalada sobre o pescoço de Serra era (tchan tchan tchan…) uma bolinha de papel.
Assista ao vídeo do SBT e veja o mais grave de tudo. Serra olha para a bolinha com desdém e só depois de 20 minutos, depois de receber um telefonema, é que começa a colocar a mão na cabeça.
O que teria sido dito naquele telefonema?
Eu vou testar hipóteses.
1) Era alguém lhe informando do resultado da pesquisa do Ibope.
2) Era Mônica Serra falando que o jantar ia atrasar porque a TFP tinha atrasado com a entrega das hosteas.
3) Era alguém do marketing da campanha lhe dando uma ideia genial sobre como transformar uma bolinha de papel num factóide político.
Assista ao vídeo. E teste suas hipóteses.
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O ridículo neolacerdimo de Serra
Quem nasceu para Serra não chega a Carlos Lacerda, eu já disse. O episódio da suposta agressão ao candidato tucano deve ser deplorado e não tem razão alguma quem jogar nem um grão de areia em qualquer pessoa. Mas fazer um escarcéu com a história com o possível fato de ter sido atingido por um rolo de papelão atirado por um manifestante e, segundo a Folha de S. Paulo, fazer uma tomografia computadorizada por causa disso é dose para leão.
A manifestação hostil contra sua passagem pelo Rio foi organizada por agentes de saúde com cartazes que chamavam Serra de “presidengue” e o “pior ministro da Saúde” por ter demitido mais de cinco mil agentes de saúde e ter contribuído para a proliferação da dengue no país.
Houve confronto entre os manifestantes e correligionários de Serra. Assessores do tucano disseram que ele levou uma bandeirada na cabeça, mais tarde corrigindo para um rolo de papelão.
O Estadão afirma que não havia ferimento aparente, mas segundo a Folha, que também não viu sangue, Serra foi levado de helicóptero para uma clínica para ser examinado.
Serra já comparou os manifestantes aos nazistas e vai explorar isso ao máximo numa analogia pobre e vergonhosa do atentado a Carlos Lacerda na rua Tonelero, que acentuou a crise que levou ao suicídio de Vargas, em 1954. Mas como a história não se repete nem como farsa, só cai no ridículo.
Claro que condeno todo tipo de violência, e Serra também devia agir assim. Não me consta que tenha se solidarizado com os professores feridos pela ação da tropa da polícia que despachou contra eles quando governador de São Paulo. Olhem a foto de cima, de hoje, e as de baixo, do ano passado, com o que sofreram os professores que protestavam contra os baixos salários que pagava no estado.
Ninguém se surpreenda se Serra aparecer com um curativo na cabeça, haja ou não ferimento. Se ele simula ser até apóstolo, não custa para ser Lázaro.
quarta-feira, 20 de outubro de 2010
Em 2010 como em 2002, artistas e intelectuais repudiam o 'preparado' José Serra
Em 1 de setembro de 2002, 300 artistas e intelectuais reuniam-se no Rio de Janeiro para manifestar seu apoio ao então candidato à Presidência da República pelo PT, Luiz Inácio Lula da Silva. Naquele momento,o candidato metalúrgico era alvo de uma desesperada ofensiva de calúnias e boatos que visavam desqualificá-lo como alternativa política ao colapso final do governo dirigido pelo tucano Fernando Henrique Cardoso, entrevado num cipoal de crise cambial, apagão e desemprego.
Ontem, como hoje, mídia e candidato tucano operavam na cadência de um jogral reacionário. Se o petista vencesse as eleições –como de fato venceu e gerou 14 milhões de empregos até agora– o Brasil, de acordo com a pregação do medo, seria palco de uma inevitável tragédia econômico financeira, associada a devastadora desestabilização política. Lula na presidência cindiria o Brasil, traria o chavismo populista para dentro da sociedade brasileira, a exemplo do que já ocorria na Venezuela.
A tese da ‘inexperiência’ e do ‘despreparo’ para chefiar o país, agora endereçada contra Dilma Rousseff,--associada a um repertório de calúnias obscurantistas, porque não há argumentos econômicos a alardear-- era recorrente na mídia em 2002.
Ao jornal Gazeta Mercantil , José Serra gotejava em 9 de outubro de 2002 o mesmo bordão que agora martela contra Dilma: “Precisamos mostrar quem está mais preparado. E mais cercado de forças políticas capazes de garantir a governabilidade”.
Diante da escalada terrorista, o saudoso economista Celso Furtado faria em 13 de outubro de 2002 um desabafo incomum para um homem público conhecido pelo estilo reservado e austero. ‘O Serra está aperreado. Como ele vê que todos os apoios vão para o Lula, ele se destempera, diz coisas descabidas.. Existe uma expressão francesa para definir esse comportamento [de Serra]: aux bois, quer dizer, ladrando a torto e a direito. Enfim, o sujeito está no sufoco, fala qualquer coisa".
A exemplo do que ocorreu em 2002, assiste-se hoje a um verdadeiro levante da inteligência nacional contra a coalizão conservadora liderada pelo mesmo personagem. Nas universidades e na cultura, em manifestos e atos que se multiplicam nos últimos dias, intelectuais e artistas afirmam seu repúdio ao retrocesso político, ético e econômico condensado em torno da coalizão demotucana. Hoje, 18 de outubro de 2010,no Teatro Casa Grande, no Rio, às 20 hs (Rua Afranio de Mello Franco, 290- Leblon), intelectuais liderados por Chico Buarque de Holanda, Eric Nepomuceno, Emir Sader e Leonardo Boff entregam a Dilma Rousseff um manifesto de apoio a sua candidatura. Como em 2002, o 'preparado' José Serra assume aos olhos da inteligência nacional seu verdadeiro papel na história: o estuário do que há de mais regressivo e intolerante no capitalismo brasileiro. (leia neste blog o manifesto dos artistas e intelectuais, bem como o dos professores universitários e o dos filósofos em apoio a Dilma Rousseff; veja também os atos e manifestções previstos para os próximos dias em SP).
Manifesto de artistas e intelectuais pró-Dilma
Nós, que no primeiro turno votamos em distintos candidatos e em diferentes partidos, nos unimos para apoiar Dilma Rousseff. Fazemos isso por sentir que é nosso dever somar forças para garantir os avanços alcançados. Para prosseguirmos juntos na construção de um país capaz de um crescimen to econômico que signifique desenvolvimento para todos, que preserve os bens e serviços da natureza, um país socialmente justo, que continue acelerando a inclusão social, que consolide, soberano, sua nova posição no cenário internacional.
Um país que priorize a educação, a cultura, a sustentabilidade, a erradicação da miséria e da desiguladade social. Um país que preserve sua dignidade reconquistada.
Entendemos que essas são condições essenciais para que seja possível atender às necessidades básicas do povo, fortalecer a cidadania, assegurar a cada brasileiro seus direitos fundamentais.
Entendemos que é essencial seguir reconstruindo o Estado, para garantir o desenvolvimento sustentável, com justiça social e projeção de uma política externa soberana e solidária.
Entendemos que, muito mais que uma candidatura, o que está em jogo é o que foi conquistado.
Por tudo isso, declaramos, em conjunto, o apoio a Dilma Rousseff. É hora de unir nossas forças no segundo turno para garantir as conquistas e continuarmos na direção de uma sociedade justa, solidária e soberana.
- Leonardo Boff
- Chico Buarque
- Fernando Morais
- Emir Sader
- Eric Nepumuceno
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terça-feira, 19 de outubro de 2010
Desculpe, Marina, mas eu estou de mal
Marina, há os que a conhecem de agora, como candidata aplaudida pelos mass media. Esses podem estar de bem com você. Mas há os que a conhecem como a militante cristã, engajada nas causas sociais que os que hoje a paparicam jamais tiveram sequer conhecimento – ou, de qualquer forma, com elas nunca se importaram. Há os que também a conhecem como a doce e ferina oposição ao Governo do PSDB em seu mandato como senadora. Esses, Marina, como eu, estão de mal.
Neutra, Marina? Neutros ficamos diante de questões que nos são indiferentes. É-lhe indiferente o futuro do nosso país? Custa-me crer, pois sua história um dia a posicionou. Posicionou-a, inclusive, ao lado de Lula. Não acredito que para você tanto faça a continuidade do atual Governo ou o retorno dos tucanos. Sabe por que, Marina? Porque não “tanto fez” para você durante os 5 anos e meio em que esteve no Governo. Ou você também ficaria tanto tempo como ministra de um Governo do PSDB/DEM? Ou se o governo Lula fosse igual ao do FHC? Alguma diferença havia de ter, não é verdade? Caso contrário, suas motivações passariam a ser um tanto quanto paradoxais.
Em que pese às decepções que tivemos, Marina, não nos é indiferente – a nós que pensamos nos pobres e na justiça social – o fato de 30 milhões de pessoas terem, hoje, o que comer. Não podemos dizer que tanto faz um salário mínimo de R$ 300,00 ou de R$ 510,00. Que mais 15 milhões de pessoas tenham emprego, em contraste com o presidente anterior que cunhou o termo “inempregáveis” como resposta ao desemprego, é fato que não pode deixar de tocar-nos o coração.
É diferente, Marina, tratar os presidentes de outros países, quando são índios, mestiços e ligados aos movimentos sociais, como legítimos mandatários ou tratá-los como ralé que deveria submeter-se aos EUA e ao sub-imperialismo de nosso país gigante.
Temos severas críticas ao Governo Lula, mas nenhuma delas se assemelha às críticas das elites e de seus meios de comunicação. Nenhuma delas pode ser superada por alguma proposta do Serra. Ao contrário, o retorno do PSDB/DEM apenas aumentará as nossas bandeiras de oposição.
Em situações como esta, a neutralidade é um péssimo exemplo para os jovens. Ainda espero que você se posicione. Ainda aguardo que você volte a ser a Marina, de família de seringueiros, cristã, militante, sindicalista e Silva. E que repita para essa juventude que não conheceu o governo do PSDB/DEM tudo aquilo que você já disse sobre ele no senado.
Ainda espero. Pois eu, ao contrário de Caymmi – e, em certo sentido, ao contrário também de você que ainda rumina uma mágoa mal digerida do Governo – “quando me zango, Marina, eu sei perdoar”.
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segunda-feira, 18 de outubro de 2010
Merkel diz que a sociedade multicultural falhou na Alemanha 17.10.2010 - 11:43 Por Dulce Furtado
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A chanceler alemã, Angela Merkel, lançou nova acha para a fogueira do debate em curso no país sobre a imigração e islamismo, avaliando que a tentativa de criar uma sociedade multicultural na Alemanha “falhou redondamente”.
Num discurso feito perante a juventude partidária dos cristãos-democratas (CDU), Merkel defendeu veementemente na noite de ontem que o conceito de “multikulti” e a vivência harmoniosa “lado a lado” com pessoas oriundas de contextos culturais diferentes não está a funcionar no país, que possui uma vasta comunidade de quase quatro milhões de muçulmanos. E instou os imigrantes a “fazerem mais” para se integrarem na sociedade alemã.
Para a chanceler pouco foi “pedido” aos imigrantes no passado para que se verificasse essa maior integração, reiterando a ideia de que os imigrantes devem aprender alemão de maneira a terem melhores oportunidades de escolaridade e no mercado de trabalho.
O debate sobre a imigração na Alemanha tem estado ao rubro desde que, em Junho, o antigo director do Bundesbank e ex-deputado do Partido Social Democrata Thilo Sarrazin publicou um livro em que acusa os muçulmanos de “baixarem a inteligência” colectiva da sociedade alemã.
Sarrazin foi publicamente criticada pelas mais diferentes facções políticas no país e até afastado das suas funções no banco central, mas a popularidade do livro – mais de 650 mil cópias vendidas – dá conta de como as suas opiniões estão a ser ouvidas.
A sociedade alemã parece estar numa tendência crescente acentuada de xenofobia e anti-islamismo. Um estudo publicado quarta-feira, pela Fundação Friedrich Ebert (com ligações ao Partido Social Democrata, na oposição) revelou que um terço dos alemães defende a repatriação dos imigrantes e mais de metade – 58,4 por cento – manifesta-se favorável a restrições à prática do islão. Uma larga fatia de 55,4 por cento dos inquiridos neste estudo, realizado em Abril passado, disse “compreender que os árabes sejam vistos por algumas pessoas como sendo desagradáveis”.
Merkel tem vindo a tentar não hostilizar nenhum dos lados deste debate, argumentando fortemente a favor da mais profunda integração dos imigrantes na forma de vivência alemã, mas ao mesmo tempo instando os alemães a aceitarem que as mesquitas se tornaram parte da sua paisagem social e cultural.
Dentro da CDU a chanceler enfrenta cada vez maiores pressões para adoptar uma linha política mais dura na imigração, sobretudo nas franjas que não revelam predisposição a se adaptarem à sociedade alemã. E as declarações por ela feitas sábado à noite estão a ser vistas como uma tentativa de apaziguar aqueles que lhe criticam inaptidão para lidar com mão mais forte com os problemas da imigração no país.